PÔLE
UNIVERSITAIRE
DE DJIBOUTI
Établissement
d'Enseignement Supérieur
________________________________________________________________________________________
INSTITUT
SUPERIEUR
DES AFFAIRES DE DJIBOUTI
Collection
"Études de métiers"
A
u t o - é c o l e
- SOMMAIRE -
I.
DEFINITION DE LA PROFESSION
................................................ A)
Activités B)
Aptitudes II.
LE MARCHE
.................................................................................. A)
La demande 1.
Les permis de conduire 2.
Typologie de la clientèle 3.
Variations saisonnières B)
L'offre 1.
Les entreprises 2.
Les prix 3.
La concurrence III.
LES MOYENS DE PRODUCTION ................................................ A)
Équipements 1.
Véhicules 2.
Autres immobilisations B)
Ressources humaines IV.
EXPLOITATION
........................................................................... A)
Chiffre d'affaires B)
Charges V.
REGLEMENTATION
..................................................................... A)
L’examen de permis de conduire B)
L’autorisation d’exploitation C)
Enseignement de la conduite D)
Les véhicules E)
Fiscalité VI.
LE MILIEU PROFESSIONNEL
..................................................... A)
Tutelle B)
Formation CONCLUSION
.................................................................................. |
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***************************
I.
DEFINITION DE LA PROFESSION
A)
Activité
Le
moniteur d’auto-école enseigne la conduite d’un véhicule (voiture de
tourisme, moto, camion poids lourds) à toute personne désirant obtenir son
permis.
Il assure :
·
L’enseignement
pratique de la conduite, sous forme de leçons particulières, en s’adaptant
à chaque élève et en organisant la progression des cours ;
·
L’enseignement
théorique du code de la route dans le cadre de leçons collectives en salle (séances
de projection de films et diapositives qui permettent aux élèves de s’entraîner
en passant des séries de tests).
Le
moniteur ne se contente pas d’enseigner la conduite, il a un rôle éducatif
très important : il doit faire prendre conscience de ses responsabilités
au futur conducteur, le sensibiliser au niveau de la sécurité et chercher à développer
chez lui certaines qualités : maîtrise de soi, réflexes, prudence,
civisme…
La plus grande partie du travail du moniteur
d’auto-école se passe sur le terrain, au volant d’un véhicule équipé de
doubles commandes, pour enseigner la pratique de la conduite. Le reste du temps
est consacré à l’enseignement théorique du code de la route, en salle, au
siège de l’auto-école.
B)
Aptitudes
-
En plus de qualités pédagogiques certaines, le moniteur doit faire preuve de
beaucoup de patience, de maîtrise de soi, de sens des relations humaines et une
importante facilité d’adaptation ; il doit maîtriser les langues
nationales et étrangères (tels que le français…) puisqu'il s’adresse à
des personnes de tous âges, de toutes conditions économiques et sociales.
-
En circulation, il doit également être toujours vigilant pour éviter les
accidents.
Une
bonne résistance physique est nécessaire. Contre-indications : troubles
de l’élocution, troubles circulatoires, maladies de la colonne vertébrale.
- L’école de conduite est une école technique mais aussi de civisme et de sécurité ainsi le moniteur doit faire acquérir toutes les connaissances et savoir-faire indispensables pour la conduite et développer des attitudes positives par rapport à la sécurité routière.
II. LE
MARCHE
A)
La demande
1.
Les
permis de conduire
Le minimum d’heures d’enseignement
pratique pour pouvoir se présenter à l’examen de conduite est de 20 heures.
Les différents permis sont :
TYPE |
VEHICULES |
AGE MINIMUM |
Permis
A |
Tricycles
et quadricycles à moteur (AT), motocyclettes légères (AC),
motocyclettes (A) |
16
ans |
Permis
B |
Véhicules
de moins de 10 places et d’un PTAC inférieur ou égale à 3.5 tonnes |
18
ans |
Permis
C |
Véhicules
de transport de marchandises dont le PATC supérieur à 3.5 t (poids lourd |
21
ans |
Permis
D |
Véhicules
de transport en commun de plus de 9 places assises ou transportant plus de
9 personnes |
21
ans |
Permis
E |
-
Ensembles de véhicules de la catégorie B dont le PTAC est supérieur de
3.5 tonnes ou dont le PTAC remorque est inférieur au poids à vide du véhicule
tracteur -
Ensembles des véhicules couplés dont le véhicule tracteur rentre dans
la catégorie d’une remorque d’un PTAC inférieur à 750 kg |
21
ans |
Permis
F |
Véhicules
aménagés pour les invalides |
18
ans |
2.
Typologie de la clientèle
a) Age : La clientèle est de plus en plus jeune (20 à 30 ans), comme le montrent les statistiques suivantes de répartition des candidats aux permis selon l’âge.
Tranches
d'âge |
Pourcentages |
20
à 30 ans |
80% |
31
à 40 ans |
15% |
41
ans et plus |
5% |
b)
Revenu :
Les clients sont en majorité issus de milieux à faibles revenus et ce sont des
personnes de leur entourage qui les aident financièrement pour passer le
permis, qui est indispensable pour gagner sa vie.
Milieu
social |
Pourcentages |
Modeste |
70% |
Aisé |
30% |
c) Permis :
Le permis le plus demandé est évidemment le permis B. Sa clientèle est
essentiellement djiboutienne. Les candidats prennent entre 10 et 20 heures de
cours. Notons que la demande concernant le permis de conduire A “ deux
roues ” est généralement constituée d’étrangers résidents.
La
demande pour les permis C, D, et E n’est pas nombreuse car elle concerne
seulement les professionnels qui veulent travailler avec ces permis (autobus,
poids lourds…)
3.
Variations saisonnières
La
demande est soumise à des variations saisonnières, les inscriptions sont
concentrées pendant l’année scolaire, car pendant la saison chaude les gens
préfèrent passer leurs vacances dans les pays voisins que de préparer leur
permis de conduire.
B)
L’offre
1.
Les entreprises
Les
auto-écoles sont peu nombreuses à Djibouti, elles ne sont qu’au nombre de
cinq. Elles se concentrent dans le centre-ville commercial.
SOCIETES |
ADRESSES |
N°
TEL : |
BP |
PERMIS
ENSEIGNE |
CHAKIB |
Rue
d’ATHENES |
35
07 70 |
3523 |
Permis
A et B |
IDRISS |
32
Rue de PARIS |
35
09 72 |
1710 |
Permis
B |
MODERNE |
Rue
RAS MAKONNEN |
35
46 03 |
3333 |
Permis
A, B, C, D et E |
LA
PAIX |
Rue
de MOSCOU |
35
79 98 |
3523 |
Permis
B |
ZAKI |
Rue
de VERDON |
35
07 45 |
1814 |
Permis
A,B, C, D |
Les
horaires des auto-écoles sont adaptés à la disponibilité de la clientèle.
Les cours commencent souvent à 7 h du soir, ainsi les candidats peuvent suivre
les leçons de conduite à la sortie du bureau ou des classes.
2.
Les prix
Les
tarifs des auto-écoles dépendent du nombre d’heures de leçon et aussi du
type de permis que l’on veut passer.
-
Une leçon de conduite de voiture dure 1h ou 30 mn selon les auto-écoles.
-
Une leçon de théorie (apprentissage des panneaux signalétiques et leur
fonction) dure 1h30.
Les
tarifs des auto-écoles diffèrent d’une auto-école à une autre. Cependant
en moyenne, pour une demi-heure de conduite le prix se situe entre 2 000 et 3
000 DJF pour le permis B. C’est le permis le moins cher car toutes les auto-écoles
offrent ce permis. Globalement, il faut compter environ 10 000 DJF pour le code
seulement et 30 000 DJF pour le
code et 12 h de conduite.
Les
permis les plus chers sont les permis C et D, car ce sont seulement deux auto-écoles
qui les enseignent avec un tarif de 40 000 DJF pour 3 h de conduite en moyenne.
L’enseignement
de la théorie (le code) est gratuit dans certaines auto-écoles.
3.
La concurrence
A
la forte concurrence basée essentiellement sur les prix qu’exercent les auto-écoles
entre elles, s’ajoute cependant celle tout aussi importante de l’armée qui
délivre de nombreux permis convertibles en permis civil.
Les bases
militaires ont leur propre auto-école pour initier les militaires à la
conduite des véhicules de service. Ces militaires peuvent échanger leur permis
par un permis civil selon la catégorie. Ces conversions sont très nombreuses
comme le montre le tableau suivant :
NOMBRE DE PERMIS DELIVRES PAR LE DISTRICT
ANNEE |
1998 |
1999 |
Permis
délivré |
938 |
1130 |
Permis
converti en permis civil |
413 |
967 |
TOTAL |
1351 |
2097 |
Source : District
Il
est également possible de
convertir un permis étranger par un permis national quelle que soit la
nationalité du conducteur (sauf les conducteurs de nationalité somalienne,
soudanaise, éthiopienne et yéménite), sans subir l’examen, sur simple présentation
de leur titre étranger et paiement d’un somme d’argent.
De plus, de nombreux candidats au permis de
conduire ne passent pas par une auto-école pour apprendre à conduire, car une
personne de leur entourage leur inculque les techniques de la conduite. C’est
le cas de certains chauffeurs de bus et de taxis.
Il n’est pas obligatoire de passer par
l’intermédiaire d’une auto-école pour l’apprentissage de la conduite
mais il en est autrement pour la théorie. Ainsi certains candidats ne suivent
que les cours de la théorie auprès des auto-écoles.
III.
LES MOYENS DE PRODUCTION
A
) Equipements
1.
Véhicules
La majorité des auto-écoles enseignent
surtout le permis B, par conséquent elles ne possèdent qu’un seul véhicule
double commande.
PARC
DE VEHICULES
Nom
des auto-écoles |
Nombre
de moniteurs |
Nombre
de véhicules |
Marques |
CHAKIB |
1
moniteur |
1
voiture de tourisme et 1 moto |
Voiture
Mitsubishi, moto Yamaha |
IDRISS |
2
moniteurs |
1
voiture |
Voiture
Mitsubishi |
MODERNE |
1
moniteur |
1
voiture de tourisme, 1 moto, |
|
LA
PAIX |
1
moniteur |
1
voiture |
Voiture
de tourisme starlette |
ZAKI |
2
moniteurs |
2
motos, 2 voitures de tourisme, 2 bus, 2 camions, |
-
2 motos Yamaha, -
2 voitures Starlet et Toyota, -
2 bus Mitsubitshi et Toyota -
2 camions Toyota |
2)
Autres immobilisations
Il faut
distinguer les locaux destinés à l’inscription et à l’accueil des clients
et les locaux destinés à l’enseignement. Au matériel de bureau,
s’ajoutent les différents outils techniques destinés à l’enseignement en
salle : support papier, guides de l’enseignement de la conduite, le
tableau métallique, panneaux de signalisations. Les entreprises ne disposent
pas d’équipement audio visuel : magnétoscope,
TV, diapositives, rétroprojecteur..
B
) Les ressources humaines
Il
y a deux aspects dans ce métier qu’il convient de distinguer :
l’exploitation d’auto-école et l’enseignement de la conduite.
Si
l’exploitant ne dispense pas lui-même les cours de conduite, il engage un
moniteur. Dans ce cas il doit avoir des talents d’organisateur, et de
gestionnaire car il aura à gérer un planning pour organiser son personnel.
Mais la majorité des exploitants enseignent également la conduite automobile
en plus de la gestion de l’auto-école et travaillent seul ou avec un moniteur
qu’ils ont eux même formés. Bien souvent, il s’agit d’une personne de la
famille.
En plus du moniteur, il est nécessaire de
recruter une secrétaire qui gère les rendez-vous.
Tous
les exploitants sont des djiboutiens qui ont fait leur formation en France.
IV.
EXPLOITATION
A
) Chiffre d’affaires
Il
ne nous a pas été possible de déterminer le chiffre d’affaires des
entreprises concernées. La comptabilité étant très artisanale, le nombre de
clients n’est pas noté, les prix diffèrent, des forfaits sont négociés et
les prestations ne sont pas standard, certains ne prenant que des leçons de
conduite ou de code.
Au
niveau des modalités de paiement, le versement d’un acompte initial est
souvent exigé.
Dans
la profession, la norme est qu’un moniteur forme 7 à 8 candidats par mois.
B
) Charges
· Carburant : La consommation est évidemment fonction de l’activité, c’est à dire des heures de cours de conduite. La consommation d’une semaine s’élève environ à 6 000 DJF environ par véhicule.
·
Entretien : Pièces de
rechange, lavage, vidange sont estimées par le moniteur à au moins 5 000 DJF
par mois.
·
Assurance
: Assurances professionnelles
obligatoires (67 000 à 90 000 DJF / an au moins par véhicule ou moto). Le coût
annuel de l’assurance varie selon la compagnie (AGF et ETHIOPIAN INSURANCE
CORPORATION sont les principales compagnies dans ce secteur), avec la nature des
risques couverts, la puissance fiscale du véhicule. L’assurance AGF semble la
plus chère par rapport aux autres assurances.
· Charges de personnel :Certains exploitant fonts eux-mêmes les cours (exemple : chez Moderne), par conséquent ces auto-écoles sont exonérées des charges du moniteur ; d'autres se font aider par des moniteurs qu’ils ont eux même formés (exemple : chez La Paix).
-
Moniteurs : 25 000 à 80 000 DJF par mois
-
Secrétaires : 20 000 à 50 000 DJF par mois
En
plus des salaires du personnel, le propriétaire de l’auto-école doit déclarer
mensuellement la masse salariale ainsi que l’effectif à l’OPS (15,7 % des
salaires bruts).
Répartition des charges
CHARGE |
%
DU TOTAL |
Carburant
et entretien |
17
% |
Assurance,
loyers, publicité, impôts |
45
% |
Charges
de personnel |
38
% |
TOTAL |
100
% |
NB :
l’amortissement n’a pas été pris en compte
V.
REGLEMENTATION
Cette profession est très réglementée.
A)
L’examen de permis de conduire
Pour
passer le permis, tout candidat doit déposer un dossier au District, composés
de :
-
six
photos
-
deux
timbres fiscaux de 500 DJF
-
un
certificat administratif (délivré
par le District de Djibouti)
-
un
certificat médical (à l’hôpital Peltier, le jeudi matin, coût 4 000 DJF
-
une
photocopie d’une pièce d’identité
-
la
somme de 7 000 DJF (un récépissé sera établi par le District)
Les examens se déroulent au District et
chaque auto-école a une journée pour que ses élèves passent le permis.
AUTO-ECOLES |
JOUR
DE L’EXAMEN |
LA
PAIX |
Samedi |
IDRISS |
Dimanche |
CHAKIB |
Lundi |
ZAKI |
Mardi |
MODERNE |
Mercredi |
FNP
* |
Jeudi |
*
il s’agit de l’auto-école de la police, les candidats de la FNP
passent
leur examen au District et obtiennent un permis civil.
Les candidats passent d’abord le code,
s’ils réussissent, ils passent la conduite en milieu urbain puis la conduite
dite « allure ». S'ils échouent à l’épreuve du code, ils
se retrouvent ajournés. L’ajournement va de 15 jours à 2 mois selon le
niveau du candidat.
B)
L’autorisation d’exploitation
Pour
obtenir un agrément d’exploitation, il faut déposer un dossier auprès du
Ministre de l’Intérieur.
C)
Enseignement de la conduite
Le
moniteur doit avoir évidemment le permis de conduire, et aussi le CAP pour
l’enseignement de la conduite.
Les inspecteurs font des visites contrôles pour vérifier si les moniteurs ont réellement la capacité d’enseigner la conduite, s’ils constatent que les candidats au permis de conduire ne maîtrisent pas les techniques de la conduite.
D)
Les véhicules
-
Assurances : comme les voitures des
particuliers, les véhicules d’auto-écoles doivent être obligatoirement
assurés.
-
La vignette : c’est le ministère
de la finance qui est compétent.
- La carte grise : Le coût
de la carte grise est calculé en fonction du nombre de chevaux fiscaux du véhicule.
-
Visite technique : les véhicules doivent subir des visites techniques 2 fois par
année. Cet examen consiste à contrôler l’état du véhicule (l’état des
freins, du moteur…). Les pièces à fournir sont :
- un document prouvant que l’on a
payé la patente
- l’agrément
- la carte grise
- la vignette
- une photocopie de la carte
d’identité nationale
- CAP
E)
Fiscalité
Le
calcul de la patente est le suivant : un droit fixe de 80 000 DJF plus 20
000 DJF par véhicule.
VI.
LE MILIEU PROFESSIONNEL
A)
Tutelle
Le
Ministère de l’intérieur réglemente la profession, le district de Djibouti
est quant à lui compétent pour le contrôle de la capacité pédagogique du
moniteur et délivre les permis aux candidats qui réussissent l’examen, il
organise également les concours qui permettent aux moniteurs d’obtenir leur
CAPP. La tutelle de cette profession pourrait être prochainement transférée
au Ministère des transports et des travaux publics.
Les
exploitants des auto-écoles projettent de
créer un syndicat professionnel dans un proche avenir.
B)
Formation
Il
n’y a pas de formation des moniteurs à Djibouti. Les personnes désireuses de
devenir moniteur doivent donc suivre une formation à l’étranger. En France,
la formation dispensée est de 600 heures minimum dont 120 heures de stage
pratique en auto-école (coût de la formation : 18 000 FF). Signalons les
organismes principaux dans ce domaine :
-
ANPER, Ass. Nat. pour la Promotion de l’Education routière, tél. 0140 99 55
44.
-
ANFA, Ass. Nat. pour la formation Automobile, tél. 01 41 14 16 18.
CONCLUSION
·
Implantation
Les
quelques auto-écoles existantes se concentrent au centre ville, ainsi y a-t-il
une partie de la demande urbaine qui n’est pas couverte. Par ailleurs, il
n’y a pas d’auto-écoles dans les quatre autres districts de la République
de Djibouti.
·
Diversification
Les
permis spéciaux sont délaissés. Récemment une formation de chauffeurs
routiers a été organisée par le Ministère des transports, la CICID et la
Coopération française, projet réalisé sans les professionnels de l’auto-école.
Le permis bateau est également un petit créneau mal organisé.
·
Tarification
Les
clients des auto-écoles trouvent que le coût de la formation est trop élevé
et cela explique le découragement des jeunes et des personnes à revenus
faibles qui préfèrent apprendre la conduite gratuitement avec l’aide de leur
entourage.
Bref,
des tarifs exorbitants, économiquement injustifiés, entraînent des pratiques
informelles qui mettent les professionnels en risque de faillite.
Les
tarifs devraient être étudiés à la baisse et la clientèle principale des
jeunes devrait être ciblée : affiches, tracts vers les lycéens et les étudiants,
possibilités de paiement en plusieurs fois.
Cette
étude a été réalisée avec la collaboration de
Eila
Mourad et Souad Ayeh